News März 2024

Während in Port-au-Prince und Umgebung Angst, Gewalt und Tod herrschen, sich die soziopolitische Lage verschlechtert, Geschäfte, die meisten Unternehmen, Schulen und Banken geschlossen sind und selbst Flughäfen und Häfen nicht mehr funktionieren, geht bei uns im Nordosten des Landes das tägliche Leben normal weiter.
Aber natürlich hat diese Situation indirekt einen negativen Einfluss auf unser tägliches Funktionieren. Viele Dinge kommen aus der Hauptstadt und daher ist der Nachschub an Lebensmitteln, Baumaterialien und vor allem Treibstoff knapp. Dennoch können wir unser Leben mehr oder weniger normal weiterführen und versuchen, uns an diese Situation anzupassen. Nach der Abreise von Pierre-Dominique, Bernadette und Cédric hat der Alltag in Mamouléa wieder begonnen.

In diesem Monat konzentrierten wir uns vor allem auf zwei Punkte:
- Erstens, die Organisation der Bewässerung aller Pflanzen; es hat sich eine ganz neue Praxis entwickelt. Seit der Installation des Bewässerungssystems kümmern sich nur 3 von 11 Personen um die regelmäßige Bewässerung aller Obstbäume und anderer Pflanzen. Zurzeit geschieht dies jede Woche, da es nicht regnet. Die Bananenstauden werden durch freie Bewässerung (Überflutung) bewässert und es wurden Kanäle gebaut, um dies zu erleichtern. Die Obstbäume werden direkt mit einem Gartenschlauch bewässert und die Gemüsekulturen werden hauptsächlich mit dem Tropfsystem bewässert. Unser größtes Problem war das Befüllen der kleinen Zisterne, das sehr langsam vor sich ging, bis wir feststellten, dass der Wasserfilter am Eingang der Zisterne nicht richtig installiert war.

- Zweitens: Der Anbau von Porree zwischen den Zitronenbäumen. Um die Gemüseproduktion zu steigern, beschlossen wir, die Kulturen zu kombinieren und pflanzten Lauch zwischen Zitronenbäumen auf einer Fläche von mehr als 500 m2 an, wo später auch Karotten wachsen sollten. Seit diesem Monat besucht Angelika regelmäßig (1 Mal pro Woche) die Institution Mixte Le BonBerger in Saillant, um dort zu helfen, da diese Schule Probleme mit der Organisation und Struktur hat.
 Der März war vor allem der Beobachtung auf allen Ebenen (Schulleitung - Lehrkräfte - Schüler - Eltern) gewidmet, um herauszufinden, wo die Probleme liegen.

Erste Erkenntnisse:
- Eltern zahlen kein Schulgeld und in Haiti hängt das Gehalt der Lehrer von der Zahlung des Schulgeldes ab
- Mangel an qualifizierten Lehrern, aber die meisten sind empfänglich für Ratschläge und Vorschläge Verzögerungen oder Abwesenheit von Lehrern aufgrund von Transportproblemen
- Mangel an Struktur, Material und Platz.

Derzeit versuchen wir, das Schuljahr so gut wie möglich zu beenden, um dann zu sehen, wie die Schule in Zukunft umstrukturiert werden kann.


News Mars 2024


Alors que la peur, la violence et la mort règnent à Port-au-Prince et dans ses environs, que la situation sociopolitique se détériore, que les magasins, la plupart des entreprises, les écoles et les banques sont fermés et que même les aéroports et les ports ne fonctionnent plus, chez nous, dans le nord-est du pays, la vie quotidienne se poursuit normalement.

Mais bien sûr, cette situation a indirectement un impact négatif sur notre fonctionnement quotidien. Beaucoup de choses viennent de la capitale et, par conséquent, le ravitaillement en nourriture, en matériaux de construction et surtout en carburant se fait rare. Néanmoins, nous pouvons continuer à vivre plus ou moins normalement et essayer de nous adapter à cette situation. Après le départ de Pierre-Dominique, Bernadette et Cédric, le quotidien à Mamoulé a recommencé.

Ce mois-ci, nous nous sommes surtout concentrés sur deux points:

- Premièrement, l'organisation de l'arrosage de toutes les plantes; une toute nouvelle pratique s'est mise en place. Depuis l'installation du système d'irrigation, seules 3 personnes sur 11 s'occupent de l'arrosage régulier de tous les arbres fruitiers et des autres plantes. Actuellement, cela se fait toutes les semaines, car il ne pleut pas.
Les bananiers sont irrigués par irrigation libre (par submersion) et des canaux ont été fabriqués pour faciliter cette opération. Les arbres fruitiers sont arrosés directement avec un tuyau d'arrosage et les cultures maraîchères sont principalement irriguées avec le système de goutte à goutte. Notre plus gros problème a été le remplissage de la petite citerne, qui s'est fait très lentement jusqu'à ce que nous nous rendions compte que le filtre à eau à l'entrée de la citerne était mal installé.

- Deuxièmement, la culture de poireaux entre les citronniers. Afin d'augmenter la production de légumes, nous avons décidé d'associer les cultures et avons donc planté des poireaux entre les citronniers sur une parcelle de +/- 500 m2, les carottes devraient également y trouver leur place par la suite. Depuis ce mois-ci, Angelika se rend régulièrement (1 fois par semaine) à l'Institution Mixte Le Bon Berger de Saillant pour apporter son aide, car cette école a des problèmes d'organisation et de structure. Le mois de mars a surtout été consacré à l'observation à tous les niveaux (direction - enseignants - élèves - parents) afin de déterminer où se
situent les problèmes.


Premiers constats :
- les parents ne paient pas les frais de scolarité et en Haïti, le salaire des enseignants dépend du paiement des frais de scolarité
- manque d'enseignants qualifiés, mais la plupart sont réceptifs aux conseils et suggestions
- retards ou absences des enseignants dus à des problèmes de transport
- manque de structure, de matériel et d'espace

Actuellement, nous essayons de terminer l'année scolaire au mieux pour voir ensuite
comment restructurer l'école dans le futur.